5 semaines…
5 semaines que je suis rentré à l’Université du Vin de Suze la Rousse. J’aime bien le chiffre 5, ça me fait penser aux 5 saveurs du vin que je m’oblige maintenant à trouver en bouche : sucré, salé, acide, amer et la toute dernière trouvée par les japonais : l’Umami. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais 5, c’est aussi un bon chiffre pour un premier bilan de néo-sommelier.
C’est confirmé, j’adore le vin !
Je ne sais pas s’il y avait encore le moindre petit doute sur ma passion du vin avant de commencer ma formation, autant dire que maintenant c’est clair et net à 200% : j’adore le vin et son univers.
Au grand dam de mon épouse, je m’aperçois que je suis capable d’en parler sans me lasser matin, midi et soir. C’est un sujet sans fin : il y a toujours quelque chose à dire ou à découvrir : le rapprochement avec les arômes quand vous faites le marché, les techniques de vinification quand vous êtes à l’apéro (« ceci est un rosée de saignée… »), le cycle végétatif de la vigne que vous roulez le long d’une route de la Drôme…j’arrête là car la liste est longue.
Ensuite, j’ai énormément intégré de nouvelles connaissances sur le vin en quelques temps. Comprendre l’histoire d’un vin, sa typicité, son équilibre en couche, son stade d’évolution grâce à la couleur de sa robe ou à la qualité de ses arômes : primaires car liés au cépage (ex : le buis avec le Sauvignon) ? Secondaires car liés aux levures de fermentation ? (aaah la fameuse banane du Beaujolais nouveau) Tertiaires car liés à l’âge du vin ? (pour faire simple les fruits secs pour les blancs de garde et l’animal et le sous-bois pour les rouges).
Bien maîtriser la géo-viticulture française est également une chose fondamentale. Les vignobles de Val de Loire, Champagne, Alsace, Bourgogne, Jura-Savoie, Vallée du Rhône, Languedoc-Roussillon, Provence, Corse, Sud-Ouest ou encore Bordelais ont chacun leurs histoires, cépages, méthodes de travail, climat, sol, etc. bien spécifiques qui font que leurs vins sont uniques. Et c’est tant mieux ! Bon après, mes vins préférés restent quand même ceux de ma région, élevés le long du Rhône 😉 Un petit mot également pour nos intervenants, tous professionnels du vin en activité, et qui sont globalement de haut niveau.
Mes 1ers examens pour le titre de Sommelier-Conseil
La semaine passée a justement été marquée par nos premiers examens de contrôle continu en vue de la certification professionnelle de Sommelier-Conseil. L’occasion pour moi de vous dire qu’ils se sont excellemment bien passés ! Tests de dégustation à l’aveugle – par écrit et à l’oral, contrôle de connaissance des techniques d’élevage du vin, les sujets de contrôle n’ont pas manqué. L’une des épreuves où je commente un vin a été d’ailleurs filmée et c’est avec plaisir que je vous partage en image et en 90 secondes mes premiers pas de Sommeliers-Conseil (merci de cliquer sur l’image ci-dessous).
L’autre élément que je voulais vous partager : c’est mon plaisir à côtoyer quotidiennement mes collègues Sommeliers-Conseil. On vient tous d’horizon différents, on a tous des projets plus ou moins identiques après la certification mais on se retrouve tous autour la passion du vin. Il y a une excellente ambiance au sein de la promotion. On s’invite les uns chez les autres, on parle et on pratique vin quasi 24h sur 24h et c’est génial ! Que ca fait du bien de retrouver un peu de fraîcheur estudiantine, près de 8 ans après avoir quitté les bancs de l’école.
- Il y a toujours des collègues pour tester et parler d’un vin et c’est tant mieux !
Direction le Domaine Duseigneur !
Un nouveau cycle commence maintenant pour mes collègues et moi. Nous partons tous en immersion de 3 semaines, aux 5 coins de l’hexagone, sur des sujets en lien avec nos futurs projets. Certains dans la restauration, d’autres dans des caves et/ou bars à vin ou enfin comme moi, à la source chez le vigneron.
Je vais avoir la chance d’évoluer aux côtés de Bernard Duseigneur, propriétaire de son domaine sur des appellations Côtes du Rhône Village Laudun, Lirac et Châteauneuf du Pape. C’est un visionnaire et un pionnier sur la façon de travailler la vigne. Il est l’un des tous premiers de la région a s’être converti en bio (1997) puis en biodynamie (2003).
Je me réjouie à l’avance de rejoindre cette belle maison, quelques temps en immersion auprès de ses responsables de vigne et de cave puis ensuite sur des sujets Marketing et Communication Digitale. Vous l’aurez compris, suis comme un poisson dans l’eau 😉
J’espère que ce bilan de mes premiers pas de Sommelier-Conseil aura su vous intéresser. J’ai la chance de vivre une aventure hors du commun et c’est un vrai plaisir que de pouvoir vous la partager. Juré, le prochain article sera moins centré sur moi et plus sur la véritable star de ce blog : le vin!
Portez vous bien en attendant et n’oubliez pas : buvons peu mais buvons bien !
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