Happy (50%) Birthday !
Rendez-vous en terroir inconnu a maintenant une demi-année d’existence. Six mois se sont (rapidement) écoulés depuis mon premier article en janvier 2014. Chaque jour, vous êtes en moyenne entre 20 et 30 visiteurs sur le blog. Au moment où j’écris ces lignes, vous êtes près de 400 à avoir liké la page Facebook (Facebook.com/rdv.en.ti), et êtes une quarantaine d’abonnés sur le compte Twitter (@Terroir_Inconnu). J’arrête là ce bilan pour vous adresser un énorme merci collectif, et vous dire que vos nombreuses marques d’intérêt me touchent et me motivent plus que jamais à continuer dans la voie du wine blogging !
Alors justement dans vos retours, on me demande souvent pourquoi ce titre pour un blog sur le vin ? J’ai coutume de dire qu’il s’agit là d’un double rendez-vous :
- « Rendez-vous en terroir inconnu », c’est d’abord une invitation que je vous donne chères lectrices et chers lecteurs à découvrir les vins de la Vallée du Rhône, à travers ses plus beaux crus, comme à travers ses flacons plus confidentiels qui valent largement le détour. Et surtout à découvrir les paysages, les femmes et les hommes qu’on ne peut deviner derrière la bouteille.
- Et d’autres part, « Rendez-vous en Terroir Inconnu » est également un rendez-vous que je me donne, à enlever la cravate du consultant pour la finance et à découvrir un nouveau métier. Quel pied d’œuvrer jour après jour pour transformer sa passion du vin en une activité professionnelle ! Je n’en suis qu’au stade des fondations, mais le plaisir est bien là de vous faire partager ma formation de Sommelier-Conseil, mes participations aux différents forums et autres « extras » autour du vin dans ma belle région de Valence et au-delà.
Pour terminer sur le nom du blog, il y a bien évidemment le coté clin d’œil à Frédéric Lopez dont j’apprécie beaucoup l’approche très humaine avec ses invités. « Rendez-vous en terre inconnue », « La parenthèse inattendue »…autant d’émissions où on est dans le vrai, loin des faux semblants des strass et des paillettes. Si j’arrive à reproduire ne serait-ce qu’un centième de son travail, j’en serai déjà très heureux !
48 heures d’épreuves non stop….
Ce préambule aussi pour vous annoncer que ce billet sera dédié au deuxième aspect de ce blog : vous partager mon parcours de reconversion dans le vin. Depuis mars, j’ai le bonheur de suivre un programme de formation de Sommelier-Conseil à l’Université du Vin. Ah, quel dur métier de déguster 15 vins par jour depuis 4 mois… C’est bien la première fois où j’aurais été partant pour redoubler 😉
Une grande partie de ma certification de sommelier se jouait jeudi et vendredi dernier. 48h d’épreuves non stop qui ont bien occupé en révisions nos soirées, et même voire nuits !
Les épreuves en question ? Allez, c’est parti pour la première journée du jeudi, 100% à l’écrit :
- La réglementation autour du vin : A quelles règles doivent répondre les étiquettes sur les bouteilles ? Quelles sont les mentions obligatoires, facultatives ou libres que l’on peut et doit retrouver ? Loi Evin (spécificité franco-française entre nous) : que dire ou ne pas dire, montrer ou ne pas montrer à la radio, dans la presse, sur internet, à la TV, etc. Débits de boissons : quelles licences pour des restaurants, caves ou bars à vin ? Bref, du costaud.
- La dégustation à l’aveugle : 12 vins en 2 heures. Là encore, du lourd. Le plus dur était de rester concentré sur la durée. Durant ce marathon, nous avions bien sur à écrire des commentaires de dégustation, à trouver des éventuels défauts et bien évidemment l’origine du vin, mais aussi à identifier les différences entre 2 vins (même cépage mais pas même terroir ou encore même vin mais 2 millésimes différents). Intéressant comme exercice, non ?
- Les connaissances générales : une cinquantaine de questions en mode QCM ou réponses courtes autour des vins français : superficie, production, cépages, couleur, et les différentes appellations. Par exemple, saviez-vous que 319 communes ont le droit de faire du Champagne ? 42 en 1er cru et 17 en grand cru ?
- La dissertation : 2h pour faire travailler ses ménages autour de 4 sujets au choix. J’ai développé un thème qui me tiens particulièrement à cœur, à savoir « la place et le rôle du Sommelier-Conseil au 21ème siècle »… J’ai parlé web, réseaux sociaux, algorithme de sélection, mutualisation entre restaurants, bio et biodynamie, pédagogie et (in)formation, etc.
On continue avec la journée du vendredi ? Là, le format était organisé autour d’ateliers individuels, à l’oral, de 10 à 15 minutes.
- Oeonologie : 2 sujets à tirer au sort autour des techniques de vinifications, d’élevage du vin, etc.
- Accords mets et vins : tirez là encore au sort une entrée, un plat et un dessert. Proposez et justifiez un vin pour chaque plat puis un quatrième pour l’ensemble !
- Service du vin : on vous tend un bouteille. Présentez là, décantez ou carafez le cas échéant, puis faites le service du vin à table. On vous présente également une carte des vins dont les erreurs sont à corriger (« Non, Quinçy n’est pas une appellation en rouge du Languedoc ! Elle aurait du être présentée avec les blancs de Centre-Loire ! »)
- Géo-viticulture : 18 régions viticoles françaises à connaître sur le bout des doigts : situation générale, milieu naturel, encépagement, appellations, caractéristiques organoleptiques…. J’ai tiré la région Provence et Corse. Ce n’est pas la Vallée du Rhône mais, elle reste assez proche et bien connue en ce qui me concerne !
A quelques détails près, je suis assez serein et satisfait quant à ma prestation d’ensemble. Résultats en septembre ! A la fin des épreuves, un dernier apéro entre collègues sommeliers a permis d’évacuer le stress des exam’ La preuve en photo ci-dessous.
Et maintenant, place au mémoire !
L’été va être loin d’être chômé pour moi. En effet, la formation nécessite l’écriture et la soutenance d’un mémoire en vue de la certification. Tant qu’à faire, j’ai opté pour la problématique suivante, à mi-chemin entre mon ancien métier et ma nouvelle activité dans le vin : « En quoi l’endettement du vigneron va-t-il impacter la qualité de son vin ? «
Autrement dit, sous contraintes d’arbitrages financiers, quelles types d’actions réalisées (ou pas) dans les vignes ou à la cave vont influer sur le produit fini ? Cet endettement, d’où vient-il ? Quelles sont les bonnes pratiques ou encore les alternatives ?
Un sujet vaste et d’actualité, qui va me permettre de rencontrer des experts de tous horizons en PACA et Rhône Alpes. Je ne manquerai bien évidemment pas de vous partager mes conclusions.
Tout aussi important, l’été permettra de me rendre chez les vignerons de notre belle région sud-est, pour continuer à comprendre et étudier au plus près leur travail.
Je vous souhaite de belles découvertes – en France comme à l’étranger, avec des vins pleins de fraîcheur et aux beaux bouquets aromatiques. Parfaits pour un soir d’été en terrasse à deux ou entre amis !
Bon courage pour ton mémoire… Pour tes résultats d’épreuves, on te souhaite le podium sans aucun doute!
La certification de Sommelier-Conseil me suffira 😉 Pour le reste, ça sera que du bonus !
Votre mémoire : Un sujet épineux… mais pertinent !
Ravi d’avoir pu échanger sur ce thème avec vous.
Merci Christian ! Ravi également de notre rencontre. A bientôt !
Belle reconversion! Je serais très curieux de pouvoir lire ton mémoire! Florian peut être pourra me le faire lire..!
Bon courage
A perfect reply! Thanks for taking the trouelb.
What’s it take to become a sublime expounder of prose like yourself?
Bonjour Christian,
Je suis arrivée sur ton blog par hasard, en recherchant des infos sur la formation de Sommelier conseil à Suze. C’est avec plaisir que j’ai parcouru les différents billets de ton blog. J’ai le dossier d’inscription pour la formation entre les mains mais j’aurais aimé pouvoir échanger avec un « presque » ancien élève avant de postuler. Alors si tu es d’accord, tu peux me contacter sur mon adresse mail pour prendre contact.
Bonne suite à toi et on croise les doigts pour les résultats !