Le Vinocamp ? Le RDV des geeks du vin !

Moi_Vinocamp_Lausanne

Le week-end dernier avait lieu le salon Vinocamp. Vous ne connaissez pas cet événement ? Pas de souci, moi non plus il y a encore quelques mois. C’est un rassemblement pluriannuel de ce que j’appelle les « geeks du vin ». Et ça tombe bien, j’en suis un aussi 😉

Tous ceux qui sont passionnés de vins, d’internet et de marketing se donnent rendez-vous à chaque édition pour partager et débattre des dernières idées dans l’air du temps.

Et parmi les organisateurs, deux références pointues dans le milieu du blogging sur le vin : Miss Vicky Wine et Miss Glou Glou. Qui a dit que le vin n’était (encore) qu’une affaire de mecs ? Sympa de les côtoyer le temps d’un week-end.

Billet en poche, nous avions rendez-vous à Lausanne dès le samedi matin, suite à un réveil très matinal du côté de Valence.  

Après la pluie, la grêle, la neige, la vignette suisse à payer dès la frontière puis le brouillard comme final, c’est content d’être encore en vie que je me suis garé sur le parking de la superbe Ecole Hôtelière de Lausanne.

 

Une dizaine de débats sur la place du vin à l’ère du numérique

Les algorithmes vont-ils remplacer le sommelier-conseil ? Comment les drones peuvent-ils se mettre au service des vignerons ? Comment transformer des visiteurs en acheteur de vins ? Comment capitaliser sur les réseaux sociaux ? Le big data est-il pour le vin ? etc.

Beaucoup de thématiques intéressantes traitées « à l’américaine » en mode table ronde durant la première partie de la journée. Pas ou peu de lead, la parole était libre. Ce que l’on pouvait parfois perdre en linéarité des échanges, au moins on le gagnait en liberté.

Un quart de table ronde !
Une partie de table ronde

Ce que j’en tire ? Continuons à innover avec le vin ! Les nouvelles technologies, à condition qu’elles soient maîtrisées constituent une opportunité évidente pour valoriser et monétiser le travail du vigneron. Il n’y a aucune raison pour que le vin ne se digitalise pas davantage, du moment qu’on reste pragmatique et qu’on ne perde jamais de vue le besoin client auquel on doit répondre. En somme, des recettes applicables à n’importe quel secteur d’activité. Avec peut-être une dose de passion et de terroir en plus pour ce beau produit.

J’ai d’ailleurs envie de vous faire partager l’une de mes belles découvertes vinocampiennes. Il s’agit de l’application Vivinole Shazam du vin… Vous savez cette application qui donne le titre de la chanson et de son interprète après quelques secondes d’écoute ? Et bien là, pour le vin vous lancez l’appli, scannez l’étiquette principale et ping ! S’affichent sous vos yeux ébahis les principales caractéristiques du vin, son prix moyen, les avis laissés par vos prédécesseurs, etc. De quoi briller en société !

Essayez Vivino et laissez-moi un commentaire !

Qui veut investir des euros ? (encore virtuels pour l’instant)

En milieu d’après-midi, un programme que j’ai beaucoup apprécié : le concours Vinofounds. Une dizaine de startups du vin ont 2 minutes – chronomètre de l’Iphone en main- pour présenter leur concept. Le porteur de projet répond ensuite à des questions du jury. Un bel exercice que j’espère moi aussi, avoir l’occasion un jour de réaliser !

Vous pouvez le voir ci-dessous, Laurent Habrard et son beau projet de péniche solidaire près de Valence. A la fin de chaque présentation, le public votait pour ses coups de cœur à l’aide de fac-similé d’euros.

photo 2

Les gagnants de l’exercice ?

  • Thimoté et sa méthode d’apprentissage du vin en 6 mois par envoi de box => WiineMe.
  • Magali et son site de vins par et pour les filles => Les Sommelières.

Bonne chance à eux deux et ainsi qu’à tous les autres porteurs de projets !

Je n’ai pas oublié de déguster du vin…

photo 3Les vins suisses et particulièrement ceux du Vaudois étaient bien évidemment à l’honneur. Ils sont encore relativement confidentiels en France…difficile de les exporter avec un franc suisse très fort par rapport à l’euro. Je referme la parenthèse économique et ré-ouvre celle plus sympathique de l’œnologique.

J’ai eu le loisir de déguster des blancs secs et moelleux. Les premiers ne me laisseront pas un souvenir impérissable alors que les seconds ne sont pas mal du tout. Constitués essentiellement de chasselas, un cépage qui signe sa présence par une note résiduelle de C02. Ça picotait légèrement sur la langue. Certains sont plus ou moins sensibles à cette sensation en bouche. Moi complètement.

Les moelleux ont retenu largement mon attention grâce à leur belle fraîcheur qui équilibre parfaitement leur sucrosité, sans bien sûr aucune effervescence. Les nez sont complexes et racés à base d’agrumes, de fruits confis et d’herbes coupées. Vous l’avez compris, ils m’ont davantage parlé !

Si j’ai dégusté du vin, j’en ai fait aussi déguster. J’ai notamment présenté les vins de mon domaine coopératif Orgâmic à mon ami Raphaël, distributeur de vins suisses et de la Vallée du Rhône. On s’était rencontré dans un précédent festival à Meribel et c’est toujours sympa de se retrouver lors d’occasions comme Vinocamp.

Un dîner de gala pour bien finir la journée

Superbement préparé et servi par les élèves de l’école hôtelière de Lausanne, le dîner de gala fut une vraie réussite ! Je vous laisse découvrir le menu…. nos papilles se sont littéralement régalées ! Pour ne rien gâcher, l’ambiance était bien festive. Annoncé à 19h30, le dîner fut d’une ponctualité helvétique redoutable…Ayant fait l’erreur d’arriver à 19h40, il a fallu rapprocher quelques assiettes pour se trouver une place ! Et à quelques minutes près, nous rations le discours de Paolo Basso, meilleur sommelier du monde 2013…

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Le menu gastronomique du dîner de gala…
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Paolo Basso, meilleur sommelier du monde 2013, ouvrant le dîner de gala

 


Une fois n’est pas coutume, je termine cet article sur une petite note personnelle. Milles mercis à Eve, mon épouse, de contribuer à ce point dans ma nouvelle aventure avec le vin. Sa présence à Vinocamp est l’un de ses nombreux et précieux témoignages de confiance et d’affection.

8 Responses

  1. DUMANGE dit :

    un dimanche de Mars 2014, à 6 heures du mat, impossible de me rendormir….
    J’ai repris contact avec toi la veille par mail, pour te dire que j’allais travailler dans le vin, enfin, je dois rester noble, commercial dans le vin, ce n’est pas forcément connaître le vin.
    Je n’avais pas regarder ton blog depuis longtemps, et j’avoue, je me suis délecté….de ta jeune aventure, des commentaires et cerise sur le gâteau, tu es un bon photographe amateur.
    J’ai pris autant de plaisir qu’à déguster un bon Côte-Rôtie, et j’avoue avoir fini ma nuit en voyageant.
    Continue ainsi, je suis un fan des histoires avec une vraie histoire.
    Au plaisir de te rencontrer, j’attends ce petit moment où nous nous enivrerons d’arôme….de café, compte tenu de l’heure matinale.

  2. Raphaël dit :

    Salut Sébastien,

    Merci pour le clin d’oeil et ce reportage sympa ! Même si je n’ai pas l’air très eveillé sur la photo, Orgâmic a bien stimulé mes sens. Je me réjouis que l’on intègre la cuvée à la gamme Rhônalia.

    A très vite !

    Raphaël

  3. Hello Sébastien ! Merci pour la petite mention.
    J’ai parcouru un peu ton blog. Très sympa, bravo.
    Au plaisir de te rencontrer au prochain vinocamp !

    • Sébastien Xaé dit :

      Hello Magali !
      Merci aussi à toi pour le commentaire.
      Bonne continuation avec Les Sommelières et à très bientôt pour en reparler de vive voix !

      • Kacy dit :

        I used to use an X-Acto knife when I was starting out and learned first hand how a sharp spear point isn’t desirable, the fine tip always wanted to dig in and would wander like crazy. After meeting Dave Jeske at WIA a few years ago I upgraded to the Blue Spruce, cou8nd&#l217;t be happier.

  4. VickyWine dit :

    Hello hello,

    Ravie que ça t’ai plu :) et merci pour l’article, juste Miss glouglou est superbe mais ne faisait pas partie de l’organisation. A très bientôt sur la route des vins !

  1. 24 octobre 2014

    […] Depuis, le domaine a subi un véritable lifting viticole avec un rééquilibrage des sols et la construction d’une cave de hautes technologies en 2011. Aujourd’hui, l’équipe au complet se compose de 20 personnes, auquel il faut ajouter Paolo Basso comme consultant du domaine – meilleur sommelier du monde en 2013 et déjà croisé sur le blog. […]

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